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Pièce de théâtre
Marie a disparu. Au moment de sa disparition, elle savait que sa vie se trouvait à un tournant, c’est-à-dire ce moment de l’existence où quelque chose va se jouer.
Dès les premiers instants, c’est de cette disparition dont il est question.
Vingt tableaux succèdent bientôt à cette annonce, tableaux tirés de la vie ordinaire qui se présentent comme autant de variations sur cette question: qu’est-ce qui peut provoquer le désir de s’évader, de fuir, et peut-être, de réapparaître?
Marie: c’est le prénom porté par toutes les femmes qui composent ce spectacle sur la tentative sans cesse reprise et recommencée d’être soi, c’est-à-dire ce grand désir d’échapper à une identité figée pour apparaître dans tout ce que l’on est et d’embrasser tous les rôles, toutes les vies qui s’offrent à nous. Ici, la fiction permet de faire l’expérience du réel, en explorant la complexité, les ambiguïtés et les contradictions de vies en mouvement.
Entremêlant différents aspects de la fable à des sujets ultracontemporains, Marie-Laurence Rancourt signe aussi avec ce spectacle une joyeuse réflexion sur le théâtre, “ce lieu où tout change tout le temps”.
Durée 1h40
Une création théâtrale de
Marie-Laurence Rancourt
Avec Annick Bergeron, Larissa Corriveau, Martine Francke, Maxim Gaudette, Roger La Rue
et la voix d’Olena Khomyakova
Assistance à la mise en scène
Andrée-Anne Garneau
Scénographie Odile Gamache
Accessoires Julie Maesroch
Lumière Chantal Labonté
Conception mouvements Geneviève Boulet
Costumes Oleksandra Lykova
Perruques, coiffure et maquillage
Sylvie Rolland Provost
Son Daniel Capeille
Musique originale Mehdi Cayenne
Direction technique Sarah Merrette-Fournier Direction technique ESPACE GO Alex Gendron
Régie Erika Maheu-Chapman
Sonorisateurs Nataq Huault, Daniel Capeille Direction de production Mathilde Boudreault
Une production de Magnéto, avec la collaboration d’ESPACE GO
“Je voudrais donc profiter de la disparition de Marie pour revenir sur les lignes obliques, trouées, croisées, vacillantes; ces lignes approximatives, aléatoires et incertaines qui finissent par tracer une vie de femme.”
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